La vidéoconférence, un outil nécessaire à la tradition

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Soirée de l’atelier contes en visioconférence

Le 29/12/2020.

Début 2020 l’épidémie de Covid 19 c’est répandue à travers le monde avec les effets que connaissez.  Cette épidémie nous a obligé à nous approprier une nouvelle forme de communication imposée par les diverses périodes de confinement de la population à travers le monde et notamment en France.

Il s’agit de la vidéoconférence.

C’est cela que la Mission Bretonne de Paris a choisi pour assurer la continuité de ses ateliers, notamment l’atelier contes.

Nous continuons, chaque Mercredi soir, grâce à la vidéo-conférence, à travailler. Malgré les difficultés rencontrées par la préparation de cette nouvelle forme d’atelier, nous nous retrouvons chaque semaine avec beaucoup de plaisir. Plaisir que nous avons essayé de retransmettre à travers les deux fêtes  du conte  retransmises en direct sur la page FB de la Mission et sur Internet »

 

Mais nous allons beaucoup   plus loin que notre simple atelier puisque certains d’entre nous participent depuis plusieurs mois à des sessions contes intitulées « Contes des 1001 nuits confinées », puis « déconfinées » et finalement « reconfinées . Chaque dimanche, à 19 heures, heure française, ces sessions nous permettent de retrouver nombre de conteurs et conteuses de la sphère bretonne (notamment du pays gallo) ainsi que des conteurs et conteuses répartis sur l’ensemble du territoire.

Les langues régionales, ultra-marines et la francophonie (Afrique, Maghreb, Québec…)  y sont également représentées ainsi que le répertoire qu’elles défendent . Nous partageons ainsi, à chaque fois nos histoires avec une trentaine de conteuses et conteurs.

Nous retrouvons la même démarche avec les sessions chantées traditionnelles organisées chaque lundi à partir de 21 heures avec des chanteurs et chanteuses du monde entier par Brigitte Kloareg

https://www.oceanefm.com/news/tuchant-6-heures-de-chant-en-ligne-avec-brigitte-kloareg-20877

Pour toutes et tous, ces sessions sont très importantes. Elles nous permettent de maintenir, de travailler et de transmettre nos répertoires respectifs.

Depuis pratiquement un an,  nous sommes assaillis par une masse continue d’informations anxiogènes.

Basculer régulièrement  dans l’univers du conte ou du chant , préparer un atelier, une  chanson,  faire travailler ses  élèves, participer à des rencontres, prendre lien avec des conteurs ou des chanteurs  que nous ne connaissons pas, renouer avec celles et ceux que nous avons croisé,  les écouter et les apprécier,   constitue  une véritable coupure, une  immense bouffée d’air frais,   que nous attendons toutes et tous avec impatience,  plaisir,  et qui nous est indispensable.